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Le papillomavirus humain (HPV) est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente au monde. On estime que 80 % des personnes sexuellement actives seront exposées au HPV au cours de leur vie. Contrairement à une idée reçue, le HPV ne concerne pas uniquement les femmes : il peut provoquer des cancers chez les hommes également, notamment des cancers de la gorge, de l’anus et du pénis. Des chiffres qui parlent En France, chaque année :
La vaccination des filles a été introduite en France en 2007, mais la couverture vaccinale reste insuffisante. Chez les garçons, elle est encore plus faible : en 2023, seulement 13 % des garçons de 15 ans étaient vaccinés, contre 41 % des filles. Pourquoi vacciner les garçons ? 1. Pour les protéger eux-mêmes : Le vaccin protège contre les cancers causés par les types de HPV à haut risque, notamment les cancers de la gorge, de l’anus et du pénis. Il prévient aussi les verrues génitales, très fréquentes. 2. Pour casser la chaîne de transmission : Le HPV se transmet par simple contact intime. En vaccinant les garçons avant les premiers rapports sexuels, on réduit considérablement la circulation du virus, et donc le risque d’infection chez les partenaires, notamment les jeunes filles. 3. Pour l’égalité face à la prévention : La vaccination ne doit pas être réservée aux filles. Protéger les garçons, c’est reconnaître qu’ils sont également concernés et responsables de la transmission. C’est aussi leur offrir une prévention équitable. Un vaccin sûr et efficace Les vaccins contre le HPV sont utilisés depuis plus de 15 ans dans le monde. Ils ont démontré une efficacité remarquable, avec des pays comme l’Australie, qui a quasiment éliminé le cancer du col de l’utérus grâce à une couverture vaccinale élevée chez les filles et les garçons. --- CERHOM agit pour une prévention inclusive En tant qu’association engagée dans la santé masculine et la lutte contre les cancers, CERHOM encourage vivement la vaccination des jeunes garçons dès 11 ans. Une prévention élargie et égalitaire permet de mieux protéger toute la population, et de tendre vers une génération sans cancers liés au HPV. Parlons-en avec vos enfants, vos proches, vos professionnels de santé. La prévention, c’est maintenant.