TEST'ÉCOUTE 07 82 33 15 72 PROST'ÉCOUTE 06 41 22 41 51
La prostate est une glande de l'appareil génital masculin. Le cancer de la prostate correspond au développement de cellules cancéreuses dans la prostate. Dans environ 95 % des cas, il s'agit d'un adénocarcinome, c'est-à-dire d'un cancer glandulaire. Le cancer de la prostate est le cancer masculin le plus fréquent en France et dans les pays occidentaux en général, nettement devant les cancers du poumon et du côlon-rectum. 60 000 nouveaux cas par an, 9 200 décès par an (1 homme meurt, en France, toutes les heures d’un cancer de la prostate !) Le diagnostic de cancer de la prostate est habituellement suspecté lors d'une augmentation de la valeur du PSA (marqueur de l'activité de la prostate), lorsqu'une anomalie a été détectée au toucher rectal ou si des symptômes urinaires ou généraux (fatigue, perte d'appétit, perte de poids) sont présents. Une biopsie peut être indiquée lorsqu'une anomalie a été détectée par un toucher rectal, lorsque la valeur du PSA est élevée pour l'âge de l'homme, ou qu'elle augmente avec le temps. Les tissus prélevés sont alors examinés au microscope par un pathologiste qui réalise un examen anatomopathologique. Cet examen permet d'établir la présence ou l'absence de cellules cancéreuses dans le prélèvement. Plusieurs types de traitements peuvent être proposés selon le résultat des différents examens réalisés lors du bilan diagnostique : chirurgie, radiothérapie externe, curiethérapie, hormonothérapie, Radio Interne Vectorisée, surveillance active…..
source : http://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-de-la-prostate/Points-cles
Des traitements sont actuellement en cours d'évaluation, par exemple, un traitement par ultrasons focalisés de haute intensité. Il a pour but de détruire localement, par la chaleur, la prostate et la tumeur. Il est actuellement proposé à certains patients atteints de cancers de la prostate localisés à faible risque, dans des conditions très précises. Plusieurs médecins de spécialités différentes se réunissent, en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP), pour discuter des solutions de traitements possibles dans votre cas. Ils se basent pour cela sur des recommandations de bonne pratique. Ils peuvent également vous proposer de participer à un essai clinique. Dans tous les cas, la prise en charge thérapeutique est définie en accord avec vous sur la base de l'avis rendu en réunion de concertation pluridisciplinaire. L'équipe qui vous prend en charge comprend des professionnels de différentes spécialités. Ces professionnels travaillent en collaboration au sein de l'établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre médecin traitant. Les traitements peuvent engendrer des effets secondaires qui font également l'objet d'une prise en charge médicale. Des conseils pratiques peuvent aussi vous aider à les atténuer. Votre prise en charge est globale. En plus des traitements spécifiques du cancer de la prostate, des soins et soutiens complémentaires peuvent être nécessaires pour traiter les conséquences de la maladie et de ses traitements : douleurs, fatigue, troubles de la sexualité, troubles urinaires, troubles alimentaires, besoin de soutien psychologique...
Les nouvelles avancées dans le domaine du traitement médical du cancer de la prostate. Les nouvelles avancées dans le domaine du traitement médical du cancer de la prostate. Le cancer de la prostate a fait l’objet de nombreuses avancées récemment, grâce essentiellement à des découvertes issues de laboratoires universitaires. Ces nouveaux traitements s’adressent aux patients ayant des métastases d’un cancer de la prostate : - Nouvelles hormonothérapies - Nouvelle chimiothérapie - Médecine nucléaire Beaucoup d’autres médicaments sont en cours d’évaluation et espérons-le pourraient venir compléter l’arsenal thérapeutique pour les patients atteints de cancer de la prostate.
Dans le cadre de Movember, CerHom est fier de s’associer au podcast Intouchables, une initiative innovante portée par Viatris et réalisée par MedShake Studio, pour sensibiliser et informer sur le cancer de la prostate. À travers trois épisodes captivants, ce podcast met en lumière les aspects médicaux et humains de cette maladie souvent entourée de tabous. Il donne la parole à des patients, des proches et des experts pour explorer les étapes clés du parcours de soin et les défis qu’il implique. implique.
🎧 UroChroniK : des podcasts pour mieux comprendre les cancers urologiques ! Depuis mercredi, plongez dans les témoignages de David Friszman, Philippe ROUARD, et d'autres experts grâce à l’initative d’Astellas Pharma France.
Voilà la question que beaucoup de patients se posent à l’annonce du diagnostic de ce cancer. Cette Web émission 1 a pour objectif de mieux comprendre ce cancer, sa prise en charge et l’impact qu’il peut avoir sur la vie pour proposer des solutions. A la veille de la journée mondiale du cancer, afin de simplifier la compréhension de ce cancer, nous lançons « Prostate, mode d’emploi », une série de 3 web émissions animée par la journaliste Brigitte Fanny Cohen destiné aux patients, aux aidants et au grand public . Tout au long de l’année 2023, les intervenants s’exprimeront dans ce programme pour nous aider à mieux comprendre ce cancer, mieux vivre avec et lever les tabous !Exemple de texte. Cliquez pour sélectionner l'élément de texte.
En ce jour de la Journée européenne de la prostate, nous sommes heureux de vous annoncer la sortie du troisième volet de notre web émission. Cette série dédiée à la santé prostatique vise à informer et sensibiliser le public sur les enjeux liés à cette glande essentielle à la santé des hommes... Avant de plonger dans le troisième épisode passionnant de "Prostate, mode d'emploi," rappelons-nous du précédent. Le deuxième épisode de cette série, présentée par l'association CerHom et Bayer, animée par Brigitte Fanny-Cohen, a exploré le sujet de la sexualité épanouie malgré le cancer de la prostate. Lorsqu'il s'agit de lutter contre le cancer de la prostate, nous ne devons pas seulement considérer la suppression du cancer, mais aussi la qualité de vie des patients. Les traitements du cancer de la prostate peuvent avoir des effets indésirables dont l'incontinence urinaire, sujet traité dans cette vidéo.
Conçu par des professionnels de santé et l’association CerHom, ce carnet accompagne les patients atteints d’un cancer de la prostate tout au long de leur parcours de soins. Vous y trouverez des informations claires, des conseils pratiques et des outils de suivi personnalisés pour mieux comprendre la maladie, faciliter la communication avec votre équipe médicale et améliorer votre qualité de vie au quotidien. 📘 Un véritable compagnon pour s’informer, se repérer et rester acteur de sa santé.
Témoignage Patient Christian, retraité, atteint d’un cancer de la prostate « La parole fait partie de la thérapie » « D’une manière générale, en matière de cancer, il y a un gros décalage entre les hommes et les femmes : je pense que la parole masculine est plus prisonnière que celle des femmes. Cela vient de l’histoire, des traditions et, probablement, du caractère de l’homme qui très “timoré” dans sa façon d’aborder le sujet. Et si aujourd’hui, la parole semble se libérer dans le cercle intime, nous n’en sommes qu’aux premiers frémissements dans la sphère sociale et sociétale où l’on en parle très peu. En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu de difficulté à parler de mon cancer et je n’ai jamais trouvé cela honteux. Même si force est de constater que cela le demeure, comme tout ce qui touche au sexe : cela est perçu comme une entrave, a fortiori dans un siècle où tout doit être performance. Pourtant, la parole fait vraiment partie de la thérapie : il faut avoir des informations sur sa maladie. Le personnel médical est justement là pour en parler aux patients, leur faire connaître leur maladie, ce qu’on peut faire pour lui et comment se faire aider. Et le conjoint doit être pleinement intégré dans ce processus, d’autant que les femmes sont souvent beaucoup plus proactives que les hommes ! Pour moi, en parler a été essentiel, c’est mon épouse qui en a même parlé le plus. C’est elle qui a guidé mes recherches et cela a été primordial.
Témoignage Patient Je me suis rendu à la Guadeloupe pour aussi rencontrer quelqu’un dont on m’avait parlé.Voici son histoire. Il s’appelle Léo CAPTANT, il réside dans la commune de Sainte Anne Département de la Guadeloupe (ile en forme d’ailes de papillon) Né en 1943 il est âgé de 71 ans. Tout aurait pu être rose, sur l’ile aux belles eaux mais depuis huit ans, Léo est atteint d’un cancer de la prostate métastasée sur les os. Rappelons au passage que les Antilles sont championnes du monde du cancer de la prostate, en termes de pourcentage de la population. Le responsable serait parait-il d’après certains le Chlordécone, un pesticide utilisé durant des années, officiellement jusqu’en 1993, pour combattre les insectes parasites de la banane. Nos autorités sanitaires on validé l’usage de ce puissant poison. Du coup, le sol et le sous-sol de nos Antilles ont été infectés. Désormais la population porte dans ses gênes cette faiblesse e,t est devenu par ces épandages massifs, une population à risque.. Interviewé, Léo me déclarait qu’il ne se considérait pas comme malade. Pour lui, tout va bien car depuis toujours il a décidé de vivre jusqu’à plus de 100 ans et il n’y aucune raison que cela change. Prudent, cela ne l’empêche pas prendre assidument les médicaments prescrits par le CHU de Pointe à Pitre Guadeloupe le Docteur Lababidi Oncologue.De préciser qu’il ne rajoute aucun complément à son traitement ni ne fait l’objet d’une médecine parallèle. Sur le plan professionnel, Léo a initialement été comptable de 1966 à 1986 avant de se reconvertir comme tenancier de la première rhumerie qu’il avait lui-même créé à NANTES de 1986 à 1999. Puis, toujours en 1999, âgé à 56 ans, il survolait le circuit de la route du rhum et par un vol régulier, traversait l’atlantique destination Guadeloupe pour s’occuper de sa mère très malade. Après sa disparition il était employé dans le batiment de 2004 à 2008, tout en faisant en parallèle une formation dans les plantes. En 2008, diagnostiqué Cancer prostatique métastasé sur les os, il décidait de travailler comme jardinier paysagiste, chose qu’il continue de faire aujourd’hui en raison de ses faibles revenus. Seul changement depuis la déclaration de son cancer pour se préserver, il limite ses déplacements, pour ne travailler que dans les alentours en prenant soin de boire beaucoup d’eau. Sur sa pathologie, pendant une période, il avait des suées nocturnes peu importantes qu’il qualifiait de simplement gênantes. Attribuant ses suées à l’andropause, elles passaient pratiquement inaperçues en journée car il transpirait, trop occupé à la tache.Depuis, il a oublié le nom des précédents médicaments prescrits. Actuellement, son traitement est :- Xtansi,- Emantone 11,25 tous les trois mois (injection)- Xéva 120ML en tous les mois les mois (injection)Les capsules qui lui étaient prescrites avant Xtansi, lui imposaient des horaires d’absorptions contraignantes en rapport aux repas. Xtansi est un vrai confort pour lui, déclare t-il.Il n’a jamais connu aucun effet secondaire.Léo n’a, non plus, jamais connu la douleur et persiste à dire qu’il ne se considère pas comme malade.Léo tient à souligner le travail de son Oncologue le Docteur LABABIDI qui le suivait au CHU de Pointe à Pitre avant de finalement être muté au CHU de la Martinique. Enfin sur son quotidien. Léo vit seul depuis le décès de sa mère. Il conduit sa voiture, fait ses courses et assure normalement ses repas l’entretien de son linge de sa maison et de son jardin. Il a même internet et jongle avec sa messagerie prétextant qu’ayant été comptable, il ne pouvait que demeurer « connecté ».Lorsque j’ai expliqué à Léo l’existence de CERHOM et de son intérêt, il a aussitôt décidé d’aller visiter notre site CERHOM. Puis il a adhérer à l’Association CERHOM. Il s’est emparé d’une liasse de flyers destinée aux patients en quête d’information qu’il remettra à son Urologue, son Oncologue et son médecin traitant. Léo est le premier adhérent de CERHOM à être domicilié à la Guadeloupe (Antilles Françaises) il méritait un clin d’œil d’autant qu’il est devenu pour les adhérents de CERHOM, malades de cancer de la Prostate métastasée sur les os, un véritable icône.Cerise sur le gâteau il est passé d’un PSA de 1009 à aujourd’hui 0,23Bienvenue à CERHOM nous ne souhaitons que le meilleur. Marc PLAISANCE
Témoignage Patient Lors de ma première injection de Taxotère, l’instance médicale m’avait prescrit le port d'un casque, de gants et de chaussons congelés. Ces « artifices » ont le mérite de maintenir les parties concernées au froid, ce qui réduit la circulation sanguine et limite les altérations et effets secondaires comme la perte des cheveux et des ongles. Pour ma 6ème injection dans ce grand hôpital parisien, j'ai donc réclamé à l’infirmière l’équipement d’usage. Au cours des précédents préparatifs à l’injection, j’avais remarqué que le personnel infirmier me mettait des gants en Nitrile (de couleur violette), rajoutait une espèce de papier tissé sur les mains et me faisait ensuite enfiler les gants congelés. Cette fois, aucun papier tissé ne me fut posé entre les deux gants. D'emblée, j'ai ressenti une réaction différente qu'à l'accoutumée et j'en ai aussitôt fait part à l'infirmière qui m'a simplement conseillé de sortir mes mains pour avoir moins de gêne. En tout début de traitement, mon médecin référent m'avait informé des éventuelles réactions vis-à-vis du froid (sensibilité particulière, picotement etc…) Je me suis donc contraint à supporter les gants, ne voulant surtout pas avoir les effets secondaires évoqués: perte d’ongles, infections… Au bout d'une demi-heure, j'ai appelé l'infirmière tant la douleur devenait insupportable et lui ai réclamé la couche intermédiaire en papier tissé dont elle m'a aussitôt équipé. J’ai remis les gants congelés mais la douleur était si intense pour la main droite que j'ai fini par la sortir conservant ma main gauche dans le gant gelé avec le papier tissé. Au bout d'une heure et vingt minutes, ma séance étant finie, j'ai retiré ma \"panoplie\". Mes mains étaient très douloureuses et j'ai donc frotté mes doigts pour retrouver un peu de circulation. C'est à ce moment-là que j'ai remarqué que mes index, majeur, annulaire et auriculaire de la main gauche ainsi que mon pouce de la main droite étaient gelés à leurs extrémités. Ils étaient durs comme des billes. Le bout de mes doigts étant devenus blanc jaunâtre, j'ai aussitôt été pris en charge par le médecin de permanence. Actuellement, j’ai un engourdissement et des picotements au niveau des parties atteintes, mais j’ignore s’il s’agit du traitement Taxotère ou des suites de mes doigts congelés. J’ai souhaité porter ce témoignage auprès de CERHOM pour une mise en garde aux actuels et futurs patients concernés par le sujet. Marc
Témoignage Patient Histoire d’une amitié Je souhaitais témoigner de ce changement radical dans ma vie de malade. Je suis atteint d’un cancer de la prostate, d’emblée métastatique, depuis 4 ans. J’avais de grosses difficultés à affronter ma maladie, car je manquais d’écoute, malgré la présence appuyée au quotidien de ma femme. Depuis un an, j’ai rejoint CERHOM, où j’ai rencontré Jérôme, un homme qui partageait la même souffrance, et dans la même situation familiale que moi mais depuis 3 ans. Résidant à 500 Km l'un de l'autre, nous avons, grâce à CERHOM, échangé nos coordonnées et c’est quasiment au quotidien que nous nous appelons pour parler de la pluie et du beau temps et évoquer nos souffrances communes face à la maladie et aux traitements. Cela m’a fait le plus grand bien. CERHOM m’a permis de découvrir un véritable ami en la personne de Jérôme et ainsi retrouver une vie sociale acceptable. Merci à l’équipe de CERHOM et à son dévouement sans faille. Bravo pour l’action qu'elle mène, action qu’il convient d'encourager par tout moyen ne serait-ce qu'une simple adhésion… François
Témoignage Patient CANCER DE LA PROSTATE / ASSOCIATION CERHOM " Démystifier la maladie " Le cancer touche entre 55 000 et 60 000 hommes chaque année. Christophe Swiatek qui lutte contre la maladie a trouvé avec l'association Cerhom, une écoute qui permet de combattre, de vivre avec cette terrible maladie. Quand cette terrible maladie vous est annoncée, il est difficile de comprendre pourquoi vous, de se confier, de se projeter vers l'avenir. La solitude s'empare de votre vie. Le cancer ne fait de différence, femmes, hommes, pourtant ces derniers semblent moins sensibilisés et ont plus de mal à se confier surtout en rapport avec certains cancers, notamment celui de la prostate. "Etre à l'écoute des malades" En 2018, on diagnostique chez Christophe Swiatek un cancer de la prostate de façon fortuite : "Je souffrais d'une cruralgie et j'avais des difficultés à uriner. On a traité ces deux symptômes à part. C'est lors d'un scanner, que l'on a découvert un cancer de la prostate qui était très métastasé (100 métastases), les poumons et les os étaient touchés. On m'a donné le diagnostic, mais rien sur la gravité de ce cancer." Christophe Swiatek veut comprendre, avoir un 2ème avis, cherche une écoute ... Ne pas tomber dans un univers où les codes, le langage sont seulement l'apanage des spécialistes : "Il faut être droit dans ses bottes et dire la vérité à son oncologue. Je veux un 2ème avis, mais vous resterez mon premier interlocuteur. C'est ce que j'ai fait. J'ai pris rendez-vous à Léon Bérard. Mon oncologue n'a pas apprécié. Pour ma part, je n'ai rien à me reprocher." Cette démarche a été rendue possible par une rencontre que Christophe a faite avec l'association Cerhom. "Je cherchais des renseignements sur le cancer de la prostate. J'ai découvert l'association Cerhom, fondée par le professeur Karim Fizazi, ocologue à Gustave Roussy (centre de lutte contre le cancer basé à Villejuif)." Cerhom s'occupe aussi du cancer des testicules. Et de continuer "Les hommes ont besoin de se renseigner, de partager. Il existe une appréhension à parler, à se confier. Les femmes sont plus sensibilisées par le cancer du sein que nous par celui de la prostate. Ce dernier occassionne plusieurs dysfonctionnements, urinaires, problèmes de testostérone, perte de libido... Il est difficile pour les hommes d'aborder ces sujets. Pour remporter ce combat face au cancer et pour le gagner, l'aspect psychologique est primordial. Chez Cerhom, j'ai découvert l'écoute, qu'il existait d'autres traitements... J'ai reçu des conseils pour prendre du recul avec la maladie..." Ambassadeur de Cerhom Cette écoute, ces échanges, ces connaissances sur le cancer... qui lui ont donné cette force d'avancer dans son combat, et de vivre au quotidien avec la maladie, Christophe a décidé d'en faire profiter les hommes atteints par ce cancer. Il est devenu ambassadeur de Cerhom dans la Drôme et l'Ardèche. "J'insiste, il est impératif de se confier. Le mal être masculin est bien réel." Et de rajouter : "Les demandes sont bien différentes. Il y a quelques temps un malade ne savaient pas comment annoncer à son fils qu'il était atteint d'un cancer... Je dialogue, j'aide, je demande comment vous vivez, vous recevez cette maladie, si vous avez donné l'information à votre entourage ou non... Je peux proposer des supports en oncologie à l'hôpital de Valence ou d'autres. Nous essayons de trouver des solutions aux problèmes que cause cette maladie. Les gens savent qu'ils peuvent m'appeler, des épouses font quelque fois la démarche. Je reviens toujours à ce constat, les hommes ont du mal à se confier, à aborder ce sujet sans tabou. Je souhaiterais terminer par un coup de chapeau à l'association "Passage en Vercors". J'ai effectué fin août dernier, une semaine au sein de cette association, le travail est remarquable pour aider les malades. A la fin des traitements lourds d'un cancer, la transition vers une vie normale est une nouvelle étape du parcours de soins. Passage en Vercors propose des séjours thérapeutiques dédiés aux activités physiques, à la détente et au bien-être. Une oncologue médicale et une équipe professionnelle encadrent ces séjours de façon personnalisée pour retrouver le meilleur de soi."Christophe continue le combat, il en est à sa 5ème séance (sur 10) de traitement par la chimiothérapie.La crise sanitaire a malheureusement un rôle néfaste. La Covid a un effet sur les traitements, le diagnostic sur les traitements. Pour Christophe, il ne faut pas reculer, ne pas repousser les rendez-vous, les traitements. Il est impératif d'exiger d'être vacciné. Denis Ravanelle
Témoignage Aidant Je me prénomme Gisèle. Je suis l'épouse d'un malade atteint d'un cancer de la prostate métastatique osseux. Je tiens à vous apporter mon témoignage qui peut librement être mis sur le site de CERHOM \"Association\". Le statut de femmes ou de compagnes de malades, principalement cancéreux, apparaît souvent comme très difficile. Nous ne savons pas toujours comment gérer leurs angoisses qui sont également les nôtres. Nous nous demandons toujours comment \"aider de la bonne manière\", car l'impression qui prédomine est d'être \"à coté de la plaque\". Depuis la création de CERHOM, l'année dernière, j'ai trouvé une équipe d'hommes et de femmes sur lesquelles je peux compter. Lorsque des étapes importantes approchent ou sont à franchir, des appels téléphoniques, des sms ainsi que des mails de soutien à mon époux ne manquent pas. Ce dernier m'a souvent confié apprécier ce réconfort et je ne vous cacherai pas, que de voir arriver tous ces petits gestes orientés vers lui, me font le plus grand bien. L'équipe CERHOM, en pleine construction l'an passé, a quand même organisé, une journée ludique au Château de Guédelon (89). Nous nous y sommes retrouvés plus d'une vingtaine. Cela nous a permis de nous rencontrer et de faire connaissance. Certains sont venus de loin, comme nous, pour participer à cette sortie. Cette journée restera gravée dans ma mémoire car le rire prédominait, ce qui est loin de nuire à la santé… La maladie, toujours présente, n'était vraiment pas la dominante de nos préoccupations, ce qui fut pour moi et mon époux un véritable bol d'air. Nous reparlons souvent à nos proches de cette première sortie conviviale et des bienfaits qu’elle nous a amenés. Cette année, un weekend est organisé en Gironde, chez un membre de l'équipe. Nous y participerons et nous préparons dès à présent des petites choses, histoire de contribuer à la bonne ambiance. Je tiens surtout à remercier notre président, un vrai fédérateur, un soutien solide qui donne beaucoup de son temps malgré ses propres problèmes de santé. Je suis certaine que dans un proche avenir, CERHOM pourra, grâce à ses contacts, son investissement, apporter à chaque malade une réponse aux questions, aux doutes et concourir, par la récolte des dons, à faire avancer la recherche. Merci à chacun d'avoir lu ce modeste témoignage. GisèleExemple de texte. Cliquez pour sélectionner l'élément de texte.
Article sur Christophe Swiatek Femmes ou hommes, le cancer ne fait pas de distinction. Pourtant, ces derniers semblent moins sensibilisés face à la maladie. Christophe Swiatek plaide pour un rapport différent avec le cancer. "L'homme, c'est celui qui est fort, qui ne doit pas montrer ces faiblesses. Ce n'est pas naturel pour lui de se confier." A 60 ans, Christophe Swiatek est victime d'un cancer de la prostate. Il a appris la nouvelle lors d'un examen de contrôle en 2018. "On m'a demandé de revenir rapidement pour passer un scanner. C'est là que j'ai appris que j'avais un cancer qui était hautement métastasé. J'avais une centaine de métastases au poumon et une cinquantaine sur les os."Rapidement, le Romanais entre dans ce qu'il appelle "la machine médicale". Un univers avec son langage et ses codes : "j'ai rencontré une oncologue dans la Drôme, qui n'était pas particulièrement aimable. Son discours, c'était : "il y a un protocole à suivre, c'est comme ça". Mais ça ne m'allait pas, je voulais en savoir plus et m'intéresser à ma maladie." Une démarche qui ne va pas forcément de soi chez les hommes. "Les femmes sont sensibilisées aux cancers, notamment celui du sein. Il y a une écoute et des conseils dans le milieu féminin, qu'il n'y a pas chez nous." Christophe Swiatek découvre alors l'assiociation Cerhom. Des disparités entre hommes et femmes Fondée par le professeur Karim Fizazi, oncologue à Gustave-Roussy (centre de lutte contre le cancer basé à Villejuif), l'association a mis en place un centre d'écoute pour les malades des cancers du testicule et de la prostate. "Ce sont des choses que l'on trouve fréquemment pour les femmes, mais pas pour les hommes. Pourtant, le cancer touche chaque année 55 000 hommes et 65 000 femmes." Il y trouve l'écoute et les avis nécessaires : "Avec Cerhom, j'ai découvert qu'il y avait d'autres traitements possibles. J'ai aussi reçu des conseils pour avancer et prendre du recul par rapport à la maladie."Car souvent, les traitements de chimiothérapie et de radiothérapie ont plusieurs conséquences : dysfonctionnements urinaires, problèmes de testostérone, pertes de libido ... De lourdes conséquences que les hommes ne savent pas aborder entre eux. "Il y a une conception rigide de la masculinité qui empêche d'avancer. Face à ça, je dis : "Venez, laissez ces concepts de virilité de côté et confiez vous, cela permettra d'aller mieux"." Le mal-être masculin est bien réel : 75% des personnes victimes d'un cancer qui se suicident seraient des hommes. S'il est toujours sous traitement, Christophe Swiatek est devenu ambassadeur de Cerhom dans la Drôme et l'Ardèche : "Les gens savent qu'ils peuvent m'appeler et que l'on peut discuter. Parfois, ce sont les épouses qui me contactent. Dans tous les cas, il faut ouvrir la discussion." Pour mieux refermer les plaies de la maladie. La COVID ralentit les prises en charge Les effets de la crise sanitaire se font sentir sur les diagnostics de cancers masculins. Selon Christophe Swiatek, "beaucoup ont repoussé leurs rendez-vous. Il y a un effet retard." De quoi aggraver le développement de la maladie par manque de suivi. "Pourtant, on peut aller à l'hôpital pour se faire diagnostiquer. Les gestes sanitaires sont respectés, les choses sont sécurisées." Pour le Romanais, la gent aurait tendance à remettre à demain. "Le confinement encourage à se dire : "On verra plus tard". Mais il ne faut pas attendre ! Avec les fêtes de fin d'année, les délais médicaux sont souvent rallongés. Il faut y aller maintenant et ne pas traîner.Exemple de texte. Cliquez pour sélectionner l'élément de texte. Cerhom lutte contre les cancers masculins Il est lui-même affecté par la maladie. Mais il ne baisse pas les bras et s'investit dans la lutte contre le cancer. Le Romanais Christophe Swiatek est d'ailleurs l'ambassadeur Drôme-Ardèche d'une association de solidarité. Elle s'appelle CerHom (Fin du canCER et début de l'HOMme), jeu de mot aussi avec "Sérum". Cette structure de loi 1901 favorise la récolte de fonds pour aider la recherche sur les cancers masculins et améliorer le traitement, la prise en charge globale et la vie pratique des patients atteints de ces cancers. Encore sous traitements, alors qu'il est touché par un cancer de la prostate depuis 2018, Christophe Swiatek demeure néanmoins à l'écoute d'autres personnes atteintes par le mal : "Les gens doivent savoir qu'ils peuvent m'appeler et que l'on peut discuter. Parfois ce sont des épouses qui me contactent. Dans tous les cas, il faut ouvrir la discussion".On peut se renseigner en appelant le 06 41 22 41 51. A propos de Cerhom Cerhom est une association nationale née en 2014 sous l'impulsion du professeur Karim Fizazi, oncologue, chef de service à Gustave Roussy de Villejuif, dans le Val-de-Marne. Les cancers touchant spécifiquement les hommes représentent un problème majeur de santé publique en France puisque le cancer de la prostate est en incidence le premier cancer dans le pays tandis que le cancer du testicule est le premier cancer de l'homme jeune (55 000 hommes touchés en moyenne chaque année).